Avant-hier c'était le jour de mon marché préféré : celui des Biffins à Montreuil, qui a lieu une fois par mois. Bien sûr j'y étais, je soutiens les biffins et leur difficile activité; c'est aussi pour moi une autre façon de consommer, plus proche de mes valeurs et qui de plus les aide... Il faisait beau, l'ambiance était chouette, j'étais accompagnée de mes deux copines, fans elles-aussi de ce marché et de ces rencontres sympathiques avec plusieurs biffins qu'on connaît bien maintenant.
Et puis j'avais besoin d'un nouveau portefeuille, un petit moment que je pense à changer le mien (plus de 20 ans !) qui commence à se découdre (le cordonnier m'a annoncé un prix aberrant pour reprendre les coutures sur trois cm !)
J'ai trouvé mon bonheur : cuir souple et fin d'une superbe qualité, bordeaux, en très bon état et surtout provenant d'une de mes marques fétiches Le Tanneur ! En plus du sourire du monsieur qui le vendait il y a eu aussi son petit prix (3 euros) et en prime cette série de cartes vintages de Bonne Année... totalement de saison !
Petite astuce de nettoyage : j'ai utilisé un fond de lait démaquillant qui me restait et que je n'utilisais plus, ça a rendu le cuir tout propre et brillant.
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(Reportage sur ce marché ici en replay)
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Petit rappel sur la définition et le travail des biffins (Association Amélior):
"Ces travailleurs sont des professionnel(le)s du tri sélectif et de la collecte dans les "boites à or", dites poubelles.
Avec chariots, cabas, caddies ou vélos-poussettes (transport sans pollution carbone), ils oeuvrent à la réduction et à la valorisation des dits "déchets".
Par le réemploi de produits d'occasion jetés puis glanés, pour qu'ils soient remis dans les circuits court de l'économie réelle, directement vers le simple consommateur, au chineur et au brocanteur, ou au recycleur, les biffin(e)s amassent de l'argent en fonction de ce qu'ils ramassent en revendant toute l'année malheureusement encore trop souvent " à la sauvette", mais répondant ainsi aux besoins des citoyen(ne)s les plus démuni(e)s.
L'accès aux déchets comme ressources nécessaires à lutter contre la précarité constitue donc le Droit A la Biffe, continuité historique du droit au glanage. C'est ce droit que nous défendons, pour lutter contre les injustices, la pauvreté et l'exclusion."
2 commentaires:
J en ai un ,c était celui de mon père que je lui avais offert ,il est inusable et puis souvenir Hélène
merci pour cette petite explication très interessante
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